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Le danger des emballages en plastique (PET, Bysphénol...)
Risque pour la santé... Des études scientifiques ont été réalisées. Minimalistes ou alarmistes, à vous de vous faire une idée.
D'autres études sont aujourd'hui requises et en attente. Le risque pour l'environnement est lui indéniable.
RISQUE POUR LA SANTE :
Il existe en tout 5 types de phtalates dangereux dans les emballages plastiques.
Ces emballages proviennent souvent d'Entreprise de Chine, où l'utilisation des phtalates est interdite dans les emballages alimentaires.
Phtalates les plus connus:
PET : Polyéthylène téréphtalate : Polymère de synthèse - thermoplastique, recyclable, il est principalement utilisé pour la fabrication de bouteilles, flacons, pots, films alimentaires, briques d'emballages de liquides alimentaires (lait ou jus de fruit)…
Début 2009, une étude allemande a démontré que le PET serait responsable de la libération dans l'eau de perturbateurs endocriniens. Bien qu’à des doses infinitésimales, on ne sait pas aujourd'hui ce que leur consommation régulière pourrait donner sur l'homme.
Soupçon : ces hormones pourraient modifier le développement des fonctions reproductrices et sexuelles chez l'homme.
Source du soupçon :
Pour mettre en évidence ces hormones dans l'eau, deux chercheurs de l'Université de Goethe à Francfort ont mis en présence des emballages plastiques contenant du PET, des levures et de petits escargots d'eau douce. Les levures, génétiquement modifiées, ont révélé en changeant de couleur la présence d'hormones et les petits escargots ont eu deux fois plus de petits qu'en temps normal.
Sur les 20 emballages sélectionnés, les résultats variés, mais une évidence ressortait sur les briques contenant du PET, elles libèrent plus d'hormones que les bouteilles en plastique.
Malgré tout, le BRF (l'organisme allemand chargé de l'évaluation des risques) se veut rassurant. Rien dans cette étude ne prouve que ces hormones représenteraient un quelconque danger pour notre santé.
Le professeur en toxicologie français, Jean François Narbonne s'est lui aussi prononçait sur l'absence de risque pour la santé de la bouteille en plastique.
Bysphénol A ou BPA : Le bisphénol A (BPA) est un produit chimique qui est principalement utilisé en association à d’autres substances chimiques pour la fabrication de plastiques et de résines.
Le BPA est par exemple utilisé dans le polycarbonate, un plastique rigide transparent de haute performance.
Le polycarbonate est utilisé pour fabriquer des récipients alimentaires tels que des bouteilles recyclables, des biberons, de la vaisselle (assiettes et tasses) ainsi que des conteneurs de stockage.
Des résidus de BPA se retrouvent également dans des résines époxy utilisées pour fabriquer des revêtements et des films de protection dans les canettes et les cuves destinées à recevoir des aliments et des boissons.
On le retrouve donc dans quasiment tous les emballages plastiques alimentaires et conserves.
Le BPA migre en petites quantités dans les aliments et les boissons stockées dans des matériaux qui contiennent cette substance. Et c'est pire, lorsque ces aliments sont chauffés dans leur contenant plastique.
Le BPA absorbé attaquerait nos défenses immunitaires, et celle de l'embryon.
En 2007, l’EFSA a établi une dose journalière acceptable (DJA) de 0,05 milligramme/kg de poids corporel pour le BPA.
En juillet 2008, l’EFSA a examiné la différence entre les nourrissons et les adultes en ce qui concerne l’élimination du BPA de l’organisme. Les résultats ont confirmé que l’exposition au BPA était bien inférieure à la DJA de 0,05 mg/pc, tant pour les adultes que pour les nourrissons. Après une exposition au BPA, l’organisme humain métabolise et élimine rapidement la substance. Les nouveau-nés ont également la capacité d’éliminer le BPA à des taux dépassant largement la DJA.
En octobre 2008, l’EFSA a fait observer que l’étude ne contenait aucune information sur l’exposition à long terme au BPA, alors même que des informations de ce type seraient importantes pour pouvoir établir une corrélation entre le BPA et le développement des maladies chroniques en question.
Depuis début 2010, l’EFSA a été invité par la Commission Européenne :
- à prendre en considération dans son évaluation des risques, toute nouvelle preuve scientifique disponible et à travailler en étroite collaboration avec les organes d’évaluation des risques des États membres de l’UE sur cette question.
- à examiner les arguments scientifiques fournis par le Danemark à l’appui de la décision du gouvernement d’interdire l’utilisation du BPA dans les matériaux entrant en contact avec les aliments destinés aux enfants âgés de 0 à 3 ans.
L’EFSA examine à ce jour plus de 800 études relatives au BPA, pour finaliser un avis en septembre 2010.
Pour en savoir plus, consulter la SOURCE de cet article :
http://www.efsa.europa.eu/EFSA/efsa_locale-1178620753816_1178710289744.htm
Benzophénone et 4-méthylbenzophénone : substances chimiques utilisées, entre autres, dans des encres d’imprimerie pour emballages alimentaires.
Suite à la détection en Europe de 4-méthylbenzophénone dans des céréales pour petit-déjeuner, en mars 2009, la Commission a demandé à obtenir en urgence des informations sur les risques que présentait ce produit chimique pour la santé humaine.
L’EFSA (European Food Safety Authority) a indiqué qu’un risque pour la santé ne pouvait être exclu chez certains enfants qui consommaient régulièrement des céréales pour petit-déjeuner contaminées par la 4-méthylbenzophénone aux taux les plus élevés ayant été signalés.
Une dose journalière tolérable (DJT) a été établie pour ces substances chimiques.
Et s’il y a une DJT, c’est bien qu’il vaut mieux les éviter !
Les toxicologues précisent que l'on n'a que très peu d'informations en ce qui concerne les emballages alimentaires. Les secrets de fabrication de ces derniers sont malheureusement bien gardés par les industriels, qui ne permettent ainsi pas toujours de savoir avec précision de quoi sont réellement faits ces emballages.
LA SOLUTION CONNUE :
Les emballages plastiques à base d'amidon de maïs qui peuvent ensuite servir d'engrais naturel.
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Commentaires (11)
Le 07 mars 2017 à 16:04:38
Par nadaud
Le 14 mai 2016 à 09:23:35
Par florbela
Le 19 septembre 2015 à 16:46:18
Par remi joseph
Le 01 mars 2013 à 08:25:35
Par Emballages Bio
Petite precision pour le Bisphenol A --> On le retrouve principalement :
- Dans les bouteilles plastiques recyclables
- Les biberons
- La vaisselle plastique (assiettes, verres, tasses…)
- Film de protection dans les cannettes…
Source : http://www.packnblog.com/linterdiction-du-bpa-dans-les-emballages-alimentaires/
Et je souhaitais rajouter que les emballages bio, recyclables, compostables... sont une tres bonne alternative
Boutique de l'emballage Bio :
http://www.packnfood.com/index.php
Amicalement
Aline
Le 05 novembre 2011 à 17:22:13
Par Julien
Le 17 janvier 2011 à 14:15:23
Par Karine pour Bioetbienetre
Mis en lien sur le site : http://www.salon-medecinedouce.com/index.html
Le 12 janvier 2011 à 23:29:43
Par ladjeroudmalek
veuillez m'eclairer à ce sujet et si il ya des produits qui se vendent à l'etranger je suis tenté par ce defi merci pour tout
mon usine est en algerie ...
Le 12 décembre 2010 à 09:06:28
Par mamapasta
Le 14 septembre 2010 à 15:05:45
Par Ginie74
Penser que le plastique tut bon nombre d’animaux et qu’il reste présent à peu près 450 ans dans la mer…
Pétition à signer pour la France sur le site :http://www.mesopinions.com
Prenons exemple sur nos amis Québécois!!!
Pétition appuyant le Projet de loi 390: http://www.ecocontribution.com/Petitions/390/PetitionFR-390.htm
Loi interdisant la distribution de sacs en plastique non biodégradables
Projet de loi présenté à l’Assemblée nationale (Québec) le 27 avril 2005,
Par M. Stéphan Tremblay, député de Lac-Saint-Jean,
Porte-parole de l’opposition officielle en matière d’environnement et de parcs
NOTES EXPLICATIVES Ce projet de loi stipule qu’il est interdit de distribuer aux utilisateurs dans le cadre d’une opération commerciale des sacs de plastique non biodégradables pour l’emballage de leurs achats. Ce projet accorde au gouvernement la possibilité de réglementer la fabrication des sacs de plastique biodégradables. Enfin, ce projet prévoit des pénalités en cas d’infraction et un délai de deux ans préalable à son application.
LOI INTERDISANT LA DISTRIBUTION DE SACS DE PLASTIQUE NON BIODÉGRADABLES :
1. Nul ne peut, dans le cadre d’une opération commerciale, offrir en vente, vendre, distribuer ou autrement mettre à la disposition des utilisateurs des sacs de plastique non biodégradables pour l’emballage de leurs achats. Est biodégradable le sac de plastique dont la fabrication comprend de l’amidon ou l’ajout d’un additif accélérant la dégradation du polyéthylène et dont la dégradation, d’une durée d’au plus 5 ans, résulte de l’action de micro- organismes naturels et génère des sous-produits non toxiques pour l’environnement tels l’eau, le dioxyde de carbone et le méthane.
2. Le gouvernement peut, par règlement, déterminer les conditions ou prohibitions applicables à la fabrication des sacs de plastique biodégradables.
Ce règlement peut notamment :
1° interdire, pour la fabrication de ces sacs, certains matériaux ou certains mélanges ou associations avec d’autres matériaux ou éléments ;
2° régir la composition, la forme, le volume, la dimension et le poids de ces sacs, entre autres pour leur standardisation ;
3° régir l’étiquetage ou le marquage de ces sacs, entre autres pour prescrire ou prohiber l’usage sur ceux-ci de termes, logos, symboles ou autres représentations destinés à informer les usagers des avantages qu’ils comportent pour l’environnement.
3. Quiconque contrevient à l’article 1 ou à un règlement établi en vertu de l’article 2 commet une infraction et est passible d’une amende d’au moins 300 euros et d’au plus 5 000 euros.
4. Le ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs est responsable de l’application de la présente loi.
5. La présente loi entre en vigueur le (indiquer ici la date qui suit de deux ans la date de la sanction de la présente loi).
Un autre bon exemple:
Une ville sans sacs
C’est à Modbury, dans le Devon, qu’une activiste déterminée a réussi à convaincre les autorités locales, en partenariat avec les 43 commerces, de bannir complètement les sacs plastiques. Rebecca Hosking, cheville ouvrière du projet, n’en revient toujours pas : l’exemple est en train de faire mouche, mais le processus n’est pas sans difficulté. Avec plus de 800 emails par jour, elle doit répondre aux nombreuses questions que se posent les candidats à ce nouveau genre d’activisme : convaincre les commerçants, ca commence d’abord par de longues discussions et analyses sur le comportement des clients, l’usage qu’ils ont du fameux sac jetable, et les meilleures façons de continuer à vivre normalement, sans. Simple ? Pas vraiment. Comme tous les changements profonds que la civilisation moderne devra aborder face à la crise environnementale, l’abandon de cet objet couteux, inutile mais considéré comme économiquement rentable ne se fait pas du jour au lendemain.
Et à quand Belle île (pour commencer par une île qui aimerait être + que belle;-) sans sacs plastiques non biodégradables?
Le 14 septembre 2010 à 11:09:34
Par Karine
A plusieurs, nous pourrons développer autant de sujets importants.
Pour moins emballer, consommer mieux, et en respect avec l'environnement, chaque semaine, je vais au marché bio et local. Chaque semaine, je ramène mes sachets d'emballage pour qu'ils soient ré-employés.
Tout le monde peut le faire. Faire le marché est agréable, on est en contact direct avec les producteurs, on échange sur des recettes. Le tout étant de se renseigner sur les marchés à côté de chez soi, sur leurs jours et horaires pour en trouver un compatible avec notre emploi du temps.
Voir la liste des marchés bio : https://alimentation.bioetbienetre.fr/marche-bio/c16.html
Ensuite on complète les courses en magasins bio (idem, n'hésitez pas à ré-employer vos sachets d'emballage en bon état).
Voir la liste des magasins bio : https://alimentation.bioetbienetre.fr/magasin-bio/c2.html
Ce n'est pas plus cher de consommer bio.
Le 14 septembre 2010 à 10:45:11
Par turbulentsilence
- on emballe trop! il faut réduire les emballages.
- pourquoi ne pas parler du verre comme alternative qui a pourtant fait ses preuves? il est certes lourd et cassant mais recyclable ; si on emballe trop on pourrait poursuivre en disant on transporte trop et trop loin !
- l' amidon de maïs a aussi quelques inconvénients ; comme les agro-carburants il ponctionne des terres utilisables pour l'alimentation à d'autres besoins moins essentiels que la nourriture. De plus la culture du maïs se fait sur de bonnes terres, irrigables. La culture généralisée du maÏs en Europe est déjà fortement critiquée dans son utilisation pour l'alimentation animale car celle ci est trés polluante , gourmande en eau et en azote, le plus souvent d'origine chimique et pétrolière. donc le bilan environnemental des emballages en amidon de maïs est trés mauvais.
- il faudrait aussi parler un jour des polycarbonates utilisés massivement dans les bâtiments et les serres agricoles. en plus du cout écologique de ces matériaux , ne sont ils pas émetteurs de BPA comme pour les emballages ? je n'ai jamais trouvé d'études sur cette question. les collectivités utilisent beaucoup ce matériau pour les gymases, les musées, les batiments recevant du public. au niveau climatique c'est plutot mauvais, chaud en été et froid en hiver , la durée de vie de ces matériaux ne dépasse les vingt ans , il n'existe pas de filière de recyclage pour les polycarbonates (idem pour vos centaines de CD !), ils contiennent un gaz extrèmement toxique classé Sévéso
si quelqu'un en sait plus sur ce sujet ça m'intéresse.
vite tout s'emballe .
pascal pavie
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